vendredi 29 août 2008

Boston : Here I Come! (Again!)

Wouhou! Une autre longue fin de semaine à Boston! Cette fois-ci, je nicherai dans les collines de Beacon Hill (c'est bon pour les cuisses). Et vive Hotwire, j'ai eu la chambre 4* à 100$.

Je me suis préparée toute la semaine à aller me faire niaiser chez Dicks last resort. À manger un "one foot hot-dog" du Fenway. À sortir au Bell in hand, faire un détour pour voir Stu. À explorer chez Victoria Secrets ou Abercrombie. À déjeuner au pain doré banane et rhum sur une terrasse de Back Bay. Bref, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. Ça va TELLEMENT faire du bien!!!!

mardi 26 août 2008

La reine Dagobert

Je suis distraite par moments, ce n'est pas pour rien que j'ai nommé ce blogue "les mylboulettes de ma vie". J'en fait, des idioties, particulièrement le matin.

À titre d'exemple, je me suis déjà rendue au travail avec deux souliers pas pareils. Mais absolument différents! Un était à talon, l'autre plateforme. Toutefois les deux étaient noirs à bouts carrés et ça me donnait approximativement la même hauteur de chaque côté. Bref, j'ai mis quelques heures à le contaster.
Ce matin, je m'habille rapido presto au sortir de la douche, comme toujours, parce que je suis (encore) en retard. Puis la course, le métro, une réunion de 3h, bref, j'ai pas le temps de rien voir. Pendant ma réunion, je trouve que mes pantalons sont pas confortables, mais je me dis que c'est surement parce que j'ai passé l'été en jupe et que je ne suis pas habituée d'être ainsi enfermée. Bref, passons.
Après la réunion, vite la course au ti-coin, mais... c'est quoi ce bordel?!
Je vous ferai pas une dissertation exacte de mes dessous, c'est sur, mais vous savez, en terme de sous-vêtements féminins, il y a différents modèles. Des fois, le gros bord est devant (string) et des fois, le gros bord est derrière (style grand-mère). Ben moi, j'avais le p'tit bord devant. Euh. Ça s'expliques tu sur un blogue ça? Enfin, c'est le mien, j'ai le droit de dire ce que je veux!
J'ai raconté la chose à une collègue, qui m'a chanté pour une partie de la journée "Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers". Je l'ai même encore dans la tête plusieurs heures plus tard!
À force de la chanter, je me suis demandée qui était Dagobert, et qu'est-ce qu'il avait fait de bon sinon un bar sur la Grande-Allée à Québec. Et par-dessus ça, avait-il réellement des liens avec St-Éloi, et était-il aussi gaucher que la chanson le dit?
Voici ce que j'ai trouvé:
Le roi Dagobert (vers 600–639) et saint Éloi (vers 588–660) sont deux personnages historiques ayant réellement existé. Les paroles de cette chanson dateraient de la Révolution française et étaient destinées, dit-on, à tourner la royauté en ridicule. La mélodie, elle, serait gauloise. Le poète Charles Péguy (+1914) a ajouté de nombreux couplets à cette chanson.

Dans la culture populaire française, Dagobert est surtout connu au travers de la chanson Bon Roi Dagobert. Selon la légende, Dagobert était tellement distrait qu'il avait l'habitude de mettre ses culottes (ses braies, pantalons) à l'envers. Myope, Dagobert avait l'habitude de se prendre les pieds dans les tapis et de chuter, sous les regards médusés des témoins. Bon vivant et populaire, il riait bien souvent de sa propre personne. Le respect dû au roi a fait passer sa légendaire distraction pour une simple légende.
Myope et tout aussi maladroite, appellez-moi désormais la Reine Dagobert!

Touchez pas à ma craque!

Chaque matin, de chaque semaine, de chaque mois et de chaque année depuis 6 ans, je me dirige vers le métro, à "une toune de distance de chez-nous" (disons qu'une durée de chanson moyenne est de 4 minutes). Sur ma rue, je vois le même monde :

Le monsieur retraité qui lave sa mini-van Mazda 1988 TOUS les jours, pluie / pas pluie

L'homme aux chiens, approx 80 ans, probablement un ex-détenu converti, tatoué des doigts jusqu'aux épaules

La crazy médame, qui ballade en laisse son chat et son chien vêtue d'un "baby-doll"

Le fan du Canadien, monsieur chaise roulante électrique, qui fait sa run matinale avec son drapeau du CH, son T-shirt du CH et sa casquette du CH.

Bon, quoiqu'on en dise, c'est un quartier à peu près équilibré.


Puis au Métro, à 8h11 tapantes, toujours les mêmes faces : le latino avec les bottes de cowboy, la madame qui porte ses verres fumés à l'intérieur été / hiver, la madame qui a le même linge 5 jours semaine, et j'en passe.


On entend le métro à l'horizon, et chacun est à son poste de commandement, devant sa "ligne imaginaire" qui le mènera au salut, c'est à dire, une place de choix assise!
Ma "craque" à moi se situe au niveau de l'avant-dernier métro, 2e porte. Ma "craque" je la connais par coeur! C'est MA CRAQUE. Il y a un tout petit peu de peinture rouge à gauche. Subtil, mais moi je le vois. Et surtout, il ne faut pas que je m'enligne bien comme il faut vis-à-vis la craque, il faut que je tende un peu à gauche sinon je ne serai pas parfaitement "fit" avec l'ouverture de la porte.


Bref, ça fait 6 ans que je "côtoie" sans vraiment le faire, les amis de 8h11. On ne se connaît pas du tout, mais on se reconnaît. On se respecte aussi, je devrais dire. Je ne prendrais pas la craque de quelqu'un d'autre, et quelqu'un d'autre ne prendrait pas ma craque.


Toujours est-il que depuis quelques matins, avec la recrudescence de traffic de la rentrée, y'a une "nouvelle" dans notre clan. Vous devez connaître le style : fin quarantaine, arrogante, qui se rapproche de plus en plus de vous au fur et à mesure que le métro approche, puis elle avance, avance, pour être sûre de vous bloquer le chemin quand la porte ouvrira.


Hé bien, j'vous dit, ça faisait une couple de matins qu'elle spottait ma craque, et ce matin elle a réussis à me shifter.


J'le prend juste pas! :) Attendez de voir ça demain matin, pas question de céder ma craque! La guerre est ouverte!

jeudi 21 août 2008

La reine de la crosse a encore frappé!


Comme pour prouver que je mérite encore mon titre, voici une nouvelle astuce économique, cette fois-ci, à l’épicerie.

Vous aimez la Guiness ou autre type de bières vendues en grosses cannettes en paquet de 4? Voici le truc : faites pivoter les 4 canettes de façon à ce que le code barre ne soit pas vers l’intérieur mais bien vers l’extérieur du carton. Lorsque la caissière soulèvera l’emballage, c’est le code d’une seule cannette qui passera. Et cela vous coûtera 2,49$ pour 4 Guiness! Pas cher, hein?

Attention, vous pouvez étirer la chose vers d’autres produits, comme les paquets de Red Bull, Rock Star, et autre boissons énergisantes.

Bien sûr, achetées seules, la caissière percevra son erreur. Par contre, dans une grosse épicerie, on y verra que du feu!