Cette semaine, pour la première fois depuis 12 ans, j'ai visité la mecque des amateurs de hockey de Montréal. Mon dernier match du CH datait du match d'ouverture du Centre Molson, en mars 1996 si ma mémoire est bonne.
J'avais gagné, avec une station de radio de mon Trois-Rivières natal, un voyage qui avait pour thème "Molson Export, ca déménage". Concept : bière à volonté dans l'autobus, bière à volonté pour une visite au défunt Forum de Montréal, et bière à volonté pour la première partie au Centre Molson. J'ai alors un souvenir plutôt brumeux de cette dernière expérience.
Cette semaine, j'avais 12 ans bien sonné de plus et je n'avais pas gagné les dits billets, je les avais payés. Et comme je payais la bière aussi, je me suis contenter d'en siroter 2.
C'était bien. Le CH était en feu, un beau gain de 4 à 0. Dominants sur toute la ligne contre la menace, les Devils du New Jersey. Pas pire.
Nos sièges étaient moyens, vraiment loin de l'action. Mais contre toute attente, je voyais quand-même le puck.
Comme nous sommes réellement novices en matière de Hockey, nous avions trainé le petit radio afin d'écouter l'analyse du match. Pedneault disait toujours "passe à la pointe", "renvoie à la pointe", "tir à la pointe"... Assez que je me suis mis à me demander quel pas original commentait ce match avec toujours la même expression.
Lors d'une pause, je demande à mon doux qu'est-ce que cette expression trop utilisée là de "pointe". Il me répond "Mais non c'est Lapointe, c'est un joueur".
Tout ca pour finir par comprendre que "la pointe" c'est le joueur qui reste derrière lors d'un avantage numérique. C'est sa position en tant que défenseur.
Bon. Vous parlez d'un 200 quelques dollars ben investis... pour apprendre ca.
1 commentaire:
Y a pas de petit apprentissage!
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