mardi 27 novembre 2007

J'aime ça, moi, Noël ! - partie 1

N'est-ce pas merveilleux, le temps des Fêtes qui arrive. Accomodements raisonnables ou pas, pour moi, c'est le temps des Fêtes, et le temps de Noël. Et j'aime donc ça!



J'aime la frénésie d'avant-Noël. Faire mon sapin, y ajouter chaque année une décoration de plus, faire les décorations extérieures, sans oublier magasiner. Parlons-en, du magasinage. Cette année, j'ai besoin de 25 cadeaux. Moi et chéri n'avons pas une famille ordinaire... Commençons :









1 grand-mère


7 parents (essayez pas de comprendre)


12 frères, soeurs, demi-frères, demi-soeurs, belles-soeurs et beau-frères (essayez pas de faire le calcul non plus)


2 neveux et nièces


3 cadeaux d'échanges


(je vais passer sous silence les amis à qui j'offre des cadeaux, j'aurais l'air excessive)




Certains trouvent ça épouvantable, ce l'est un peu, je sais. Mais j'achète pas des cadeaux de 100$ à tout ce beau monde... Je suis même ultra-raisonnable, je pense. Certains me diront que je devrais couper court, mais je veux pas. Offrir est un plaisir incroyable pour moi, dans la mesure de mes moyens.




Passons l'étape des cadeaux, parce que j'aurais l'air d'une freak matérialiste. Ce que je ne suis pas. Ce que j'adore, c'est quand on arrive un derrière l'autre, à la maison de mes parents, pour le traditionnel réveillon du 24 décembre. C'est la joie d'être tous ensemble à date fixe à chaque année, et c'est si sacré pour moi que juste de m'imaginer que je pourrais être ailleurs un 24 décembre... ça m'arrache le coeur juste d'y penser. Je ne troquerais même pas un mois dans un club med contre cette seule journée. C'est notre moment à nous. J'ai la chance de faire partie d'une famille extraordinaire et unie, ce que tous n'ont pas.




À suivre... Apellons cet article "J'aime ça, moi, Noël ! - partie 1"


samedi 24 novembre 2007

Mon amour pour Bon Jovi qui ne passera pas

Nous sommes en 1986, je pense. J'ai 9 ans. Mon frère aîné lui, a 16 ans. Un full ado, qui adopte le style pouilleux, des plus populaires dans ces années. Toutes les petites filles de 9 ans (particulièrement moi) aiment fouiller dans la chambre de leur frère. Et comme il était mon idole et mon modèle, fallait que j'aime ce qu'il aimait.






Je suis donc tombée sur la cassette de Slippery when wet. Des gars à l'air méchants pour une petite poulette de cet âge, mais je savais que ça plaisait beaucoup à mon frèro. Que dire des pitounes aux seins énormes simulant de se savoner et d'être "glissantes", j'avais jamais vu ça!



Toujours est-il que j'ai "emprunté" l'album pour le faire jouer dans mon tape-cassette double blanc Sony. Il n'en fallait pas plus... Shot through the heart, and you're to blame, Darling you give love.... a bad name. C'était le début d'une époque qui ne se terminerait pas...


Ensuite il y a eu plusieurs chapîtres dans ma vie. Il y a eu du Bon Jovi dans chacuns d'eux. Et ça nous a toujours rejoints, mon frère et moi. Maintenant, chaque spectacle qu'on s'empresse d'aller voir devient une fête de famille. Ça nous a permis de développer une relation qui va bien plus loin que frère et soeur, mon frère est maintenant un grand ami. On se parle tous les jours - et rassurez-vous, on ne parle pas de Bon Jovi tout le temps. Bon Jovi est arrivé au milieu de tout ça pour quelque chose de bien plus grand.



Revenons-en aux faits. La semaine dernière, Bon Jovi était en ville pour la tournée Lost Highway. Mets-en qu'on y était! 2h30 de succès un derrière l'autre, danser, danser et perdre la voix. Je suis vendue. Fan finie, comme certains me disent. Je déteste me faire dire ça, mais c'est peut-être moins pire ça que bien d'autre chose, quand j'y pense. Disons-le haut et fort, je suis membre de la secte Jovi!


Soyons un peu critiques, quand-même. En show, Jon devient le gourou, et l'assistance des pélerins obéissants. Dans telle toune, on lève le bras comme ça, dans une autre on fait telle affaire. Ça prend des allures de danse sociale collective. C'est du Rock d'aréna, c'est cul-cul par moment, mais c'est impossible de ne pas embarquer dans la vague.



Le gars a quand-même 45 ans. On ne se cache pas qu'il a bien vielli. Mais sauter partout et chanter simultanément a également de l'influence sur la voix du gars, qui en arrache parfois. Par chance, la foule connaît toutes les chansons par coeur et lui donne un coup de main.




Deux points en terminant :


1) Non, la fan finie n'arrêtera pas maintenant de vous casser les oreilles

2) Mon frère? J'ai ta cassette de Slippery when wet ici si jamais tu la cherches!





Extrait du spectacle à Montréal

lundi 5 novembre 2007

Tant qu'il y a du Chunky Monkey, y'a de l'espoir

Quelle journée d'imbécile! Un p'tit 9 à 9, comme dans le bon vieux temps du Yellow. Comme dans le temps où je travaillais au salaire minimum qui était a 5,75$ de l'heure. Comme dans le temps où ca sentait les petits pieds d'enfants (je peux proclamer haut et fort que l'odeur n'est pas nécessairement proportionnelle à la longueur du pied) qui sortait leurs pieds trempes de leurs mitous de bottes "Sorel". Piache.

Ok j'ai eu une journée d'enfer, mais pas tant que ça. Le salaire est meilleur, l'environnement un peu plus jet-set (centre-ville de Montréal vs Boul. Royal à Trois-Rivières OUEST, juste à côté de la Kruger), mais dans un cas comme dans l'autre, après une journée é-pou-ven-ta-ble, ce qu'il me faut, c'est une bonne gâterie!

En arrivant dans mon do-mi-si-la-do-ré (on remarque par le jeu de mots que je suis fatiguée, ici) je me suis ruée sur mon Chunky Monkey. Ma nouvelle découverte en lice. Directement découverte à la manufacture Ben & Jerry's du Vermont, la Chunky Monkey est une crème glacée aux bananes, avec noix et GROS morceaux de chocolat.




310 calories par 125 ml. Parles-moi d'un réconfort comme ça!

Hon, j'y penses. Pour me payer un Chunky Monkey dans le temps du Yellow, j'aurais dû travailler 1h30, c'est donc dire que je ne me serais jamais acheté cette gourmandise de luxe. Or, de quoi j'me plains, là? C'était somme toute une TRÈS belle journée! :)