samedi 24 novembre 2007

Mon amour pour Bon Jovi qui ne passera pas

Nous sommes en 1986, je pense. J'ai 9 ans. Mon frère aîné lui, a 16 ans. Un full ado, qui adopte le style pouilleux, des plus populaires dans ces années. Toutes les petites filles de 9 ans (particulièrement moi) aiment fouiller dans la chambre de leur frère. Et comme il était mon idole et mon modèle, fallait que j'aime ce qu'il aimait.






Je suis donc tombée sur la cassette de Slippery when wet. Des gars à l'air méchants pour une petite poulette de cet âge, mais je savais que ça plaisait beaucoup à mon frèro. Que dire des pitounes aux seins énormes simulant de se savoner et d'être "glissantes", j'avais jamais vu ça!



Toujours est-il que j'ai "emprunté" l'album pour le faire jouer dans mon tape-cassette double blanc Sony. Il n'en fallait pas plus... Shot through the heart, and you're to blame, Darling you give love.... a bad name. C'était le début d'une époque qui ne se terminerait pas...


Ensuite il y a eu plusieurs chapîtres dans ma vie. Il y a eu du Bon Jovi dans chacuns d'eux. Et ça nous a toujours rejoints, mon frère et moi. Maintenant, chaque spectacle qu'on s'empresse d'aller voir devient une fête de famille. Ça nous a permis de développer une relation qui va bien plus loin que frère et soeur, mon frère est maintenant un grand ami. On se parle tous les jours - et rassurez-vous, on ne parle pas de Bon Jovi tout le temps. Bon Jovi est arrivé au milieu de tout ça pour quelque chose de bien plus grand.



Revenons-en aux faits. La semaine dernière, Bon Jovi était en ville pour la tournée Lost Highway. Mets-en qu'on y était! 2h30 de succès un derrière l'autre, danser, danser et perdre la voix. Je suis vendue. Fan finie, comme certains me disent. Je déteste me faire dire ça, mais c'est peut-être moins pire ça que bien d'autre chose, quand j'y pense. Disons-le haut et fort, je suis membre de la secte Jovi!


Soyons un peu critiques, quand-même. En show, Jon devient le gourou, et l'assistance des pélerins obéissants. Dans telle toune, on lève le bras comme ça, dans une autre on fait telle affaire. Ça prend des allures de danse sociale collective. C'est du Rock d'aréna, c'est cul-cul par moment, mais c'est impossible de ne pas embarquer dans la vague.



Le gars a quand-même 45 ans. On ne se cache pas qu'il a bien vielli. Mais sauter partout et chanter simultanément a également de l'influence sur la voix du gars, qui en arrache parfois. Par chance, la foule connaît toutes les chansons par coeur et lui donne un coup de main.




Deux points en terminant :


1) Non, la fan finie n'arrêtera pas maintenant de vous casser les oreilles

2) Mon frère? J'ai ta cassette de Slippery when wet ici si jamais tu la cherches!





Extrait du spectacle à Montréal

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Wow! ça c'est de la fidélité. Il paraît que la musique de notre adolescence reste à jamais marquée dans notre coeur. «Il ne s'en fait plus de la bonne musique de même», disent nos parents en parlant des Beatles. On pensait y échapper, mais ça nous rattrape, nous avons nous aussi nos préférés. Heureusement, il y a encore des coup de foudre, n'est-ce pas?