mercredi 27 juin 2012
Quand le gosier demande à être humidifié....
La belle saison, la terasse, la chaleur... Il faut bien se désaltérer un brin!
Mes médailles d'or de ce début d'été :
La sangria Pepito
7%, avec plein de glace, des oranges et un prix aussi doux que le goût. 6,99$ le litre. Plus jamais de Real Sangria, à trois fois ce prix, qui dans ma bouche goûte le mauvais vin rouge de dépanneur, pas la Sangria! Vive Pepito!
Le Carpineto Toscana rosato
Le ciel, façon liquide! Je ne me pâme pas généralement pour les rosés, mais celui là, tout frais, tout sec, tout bu en 15 minutes! 14,55$ dans une bonne SAQ près de chez-vous!
Costamaran Castei Ripasso Valpolicella Superiore Classic 2009
Fana de vin rouge, j'ai deux catégories pour mes dégustations : bon dans la bouche, ou pas bon dans la bouche. Celui là n'entre dans aucune de mes catégories, donc je vais en créer une : extraordinairement bon dans la bouche! 18,30$ de papilles heureuses!
Allez, profitez de chaque gorgée! L'été c'est fait pour jouer!
vendredi 22 juin 2012
Les 10 commandements de ma nouvelle vie de propriétaire
Depuis le temps que j'en rêvais, que j'espérais, que je ramassais des sous ....
C'est fait depuis un mois, nous sommes dans notre nouvelle (vieille) maison!
Dix méchantes belles raisons de payer toutes les 2 semaines :
10- La vaiselle, plus jamais tu ne feras. Lave-vaisselle toujours tu rempliras
J'ai toujours détesté faire la vaisselle. Maintenant, je sacre tout dans le lave-vaiselle. Des fois, il fonctionne 2-3 fois par jour. Fini les montagnes de vaisselle sale après avoir reçu à souper, plus rien qui paraît!
9- Aux toilettes, tu iras, quand bon te semblera
C'était automatique, chaque fois que chéri entrait dans la douche, l'envie me pognait. 2 salles de bain, c'est plus long à laver, mais c'est tellement meilleur pour l'intimité trônale!
8- Salle de lavage, tu béniras, montagne de linge sale jamais ne paraîtra
Deux producteurs de linge sale invétérés, c'est ça qu'on est! Fini les monticules de linge dans lesquels on s'enfarge, welcome la liberté sonore de la laveuse-sécheuse. Adieu, corde à linge intérieure de fortune pour tenter de sécher à l'air libre. Médaille d'or à la corde à linge!
7- De la voiture, jamais tu ne t'inquiéteras
"C'est de quel bord l'interdiction aujourd'hui?", "merde on va avoir un ticket", "encore de la neige, je dois pelleter"... Mon drive way, je t'aime!
6- Les paisibles nuits, toujours tu apprécieras
Quick quick quick... bang bang bang bang.... (et autres sons que je ne tenterai pas de reproduire ici). La sainte paix, plus personne qui nous pollue la vie au dessus de nos têtes. Plus de claquage de portes, plus de hurlements dans le couloir. Ah, le silence!
5- D'espace, jamais plus tu ne manqueras
Fini les garde-robes bondés, le foutoir, l'impossibilité de retrouver quelque chose. Tout a et à sa place!
4- Avec la nature, tu communieras
Les gros arbres, la cours fleurie, le potager, les ti-oiseaux... c'est vraiment moins la campagne que dans mon enfance, mais c'est la campagne à la ville. Une annexe formidable à la maison elle-même. Du travail en perspective, mais du bon temps en plein air dans un cadre enchanteur.
3- La cuisine au BBQ tu maitriseras, l'as du grill ce sera toi
Depuis un mois, pas un souper ne s'est mangé sans l'intervention de notre nouvel outil de cuisson! Délicieuses viandes et papillottes de légumes ce sera, été comme hiver!
2- De la situation géographique tu jouieras, même si dans l'est tu te positionneras
Quel mythe, ce n'est pas loin du centre-ville, c'est facile d'accès tant pour arriver que quitter la ville. À deux pas du métro, première station de la ligne, toujours une place assise. Et distribution de La Presse gratuite tous les matins!
1- De tes mains tu travailleras, en castor bricoleur tu te métamorphoseras
Ma circulaire préférée est passée du Jean Coutu au Canadian Tire. Je peux aller chez Rona ou Ikea les yeux fermés. Je sais maintenant me servir d'une drill! 9 pièces ont subi une cure de rajeunissement, à la sueur de notre propre front (et celui d'amis très généreux). On a beaucoup à apprendre encore, mais c'est excitant!
En résumé, je dis souvent que la forme du toit ne change rien au bonheur. Mais à l'heure actuelle, je suis une fille heureuse, comblée, choyée... La vita e bella!
dimanche 29 avril 2012
Au revoir, la Pépinière...
Je ne suis pas une fille d'adieux. J'aime mon environnement, mon monde, mes bonnes vieilles habitudes croutées. Dormir à la même place, manger à la même place, manger la même chose de la même place. Magasiner mon linge dans les mêmes magasins, emprunter le même trajet pour me rendre au bureau. Mettre de l'essence à la même station-service, faire l'épicerie dans la même épicerie...
Vous voyez le topo.
Tout ça achève. Mon challenge débute réellement. Ce ne sera pas très loin d'ici, mais ce sera différent. Impression de me mettre en danger et de tout bousculer ce qui était pareil depuis une décennie.
Je l'adorais, ma Pépinière. Ma Place Melrose, comme je me plaisais à la surnommer avec mon voisin. Mon meilleur ami depuis presque 20 ans. Il y avait des relans de CÉGEP à notre histoire, une convivialité fraternelle du "tu passes chez-nous quand tu veux", du "viens souper à soir!", du "viens-tu prendre un verre sur le balcon?"... On ne sera qu'à trois stations de métro, et même si je sais que l'on se verra très régulièrement pareil, je me doute que lorsqu'il viendra à la maison, il redeviendra de la "vraie visite".
Mes 10 ans ici signifient que j'avais encore la jeune vingtaine à mon arrivée. Je débarquais dans la grand' ville. J'allais habiter "downtown Montréal" - et probablement qu'il y aurait des meurtres sur ma rue. Je ne devrais vraiment pas parler avec personne, rentrer à la maison de clarté, et dans la mesure du possible, avec chéri qui pourrait me défendre si je tombais nez-à-nez avec une gang de rue. Je repense à tout ça en riant. Quoique c'est surement encore la vision qu'en a ma mère, et bien d'autres personnes qui méconnaissent la ville.
Je pouvais me vanter d'avoir l'appartement le moins cher à Montréal. 450$ (remonté graduellement jusqu'à 525$ cette année) pour 1000 pieds carrés à 2 minutes d'un métro. On en avait fait notre nid à grands coups de pinceaux, c'était chalheureux, douillet, charmant...Mais avec l'arrivée, il y a deux ans, de nos voisins d'en haut, ça ne valait même plus le petit peu d'argent qu'on y consacrait. Il fallait se sauver...
C'est en tant que "vrais adultes" que notre nouveau chapitre va s'amorcer. Des responabilités et de la rigueur au niveau du budget que nous connaissons peu. Je sais que la forme du toit ne changera rien à notre bonheur, mais j'ai de la peine tout de même de quitter ce qui a été CHEZ-NOUS depuis autant d'années... J'y revois tellement d'aventures et de souvenirs, à chaque pouce carré.
Vous voyez le topo.
Tout ça achève. Mon challenge débute réellement. Ce ne sera pas très loin d'ici, mais ce sera différent. Impression de me mettre en danger et de tout bousculer ce qui était pareil depuis une décennie.
Je l'adorais, ma Pépinière. Ma Place Melrose, comme je me plaisais à la surnommer avec mon voisin. Mon meilleur ami depuis presque 20 ans. Il y avait des relans de CÉGEP à notre histoire, une convivialité fraternelle du "tu passes chez-nous quand tu veux", du "viens souper à soir!", du "viens-tu prendre un verre sur le balcon?"... On ne sera qu'à trois stations de métro, et même si je sais que l'on se verra très régulièrement pareil, je me doute que lorsqu'il viendra à la maison, il redeviendra de la "vraie visite".
Mes 10 ans ici signifient que j'avais encore la jeune vingtaine à mon arrivée. Je débarquais dans la grand' ville. J'allais habiter "downtown Montréal" - et probablement qu'il y aurait des meurtres sur ma rue. Je ne devrais vraiment pas parler avec personne, rentrer à la maison de clarté, et dans la mesure du possible, avec chéri qui pourrait me défendre si je tombais nez-à-nez avec une gang de rue. Je repense à tout ça en riant. Quoique c'est surement encore la vision qu'en a ma mère, et bien d'autres personnes qui méconnaissent la ville.
Je pouvais me vanter d'avoir l'appartement le moins cher à Montréal. 450$ (remonté graduellement jusqu'à 525$ cette année) pour 1000 pieds carrés à 2 minutes d'un métro. On en avait fait notre nid à grands coups de pinceaux, c'était chalheureux, douillet, charmant...Mais avec l'arrivée, il y a deux ans, de nos voisins d'en haut, ça ne valait même plus le petit peu d'argent qu'on y consacrait. Il fallait se sauver...
C'est en tant que "vrais adultes" que notre nouveau chapitre va s'amorcer. Des responabilités et de la rigueur au niveau du budget que nous connaissons peu. Je sais que la forme du toit ne changera rien à notre bonheur, mais j'ai de la peine tout de même de quitter ce qui a été CHEZ-NOUS depuis autant d'années... J'y revois tellement d'aventures et de souvenirs, à chaque pouce carré.
mercredi 3 novembre 2010
Ha-ben-gadon!
She's back!
J'apprécie particulièrement déblatérer des imbécilités, partager mes réflexions peu profondes ou mes techniques particulières signées "reine de la crosse", mais depuis deux ans, j'ai manqué de temps. C'est justement à cette époque, à l'automne 2008, que la santé de mon papy a commencé à se dégrader et que j'ai eu à me débattre avec plus que des mylboulettes.
Il a perdu sa bataille le 8 avril 2009. Ou il a gagné la paix, la délivrance, la fin des souffrances... J'aime bien le voir sous cet angle. Mon père n'était pas du genre à perdre, et je ne veux pas que ses derniers moments soient définis comme une défaite. Il a gagné son bonheur éternel, et croyez-moi, il ne l’a pas volé.
Toujours est-il que les épreuves de la vie sont prenantes et que je n’ai pas eu beaucoup le temps de flâner un samedi matin, avec ma tasse de café géante et mon pyjama de flanelle. Mais je compte bien reprendre du service avant longtemps!
samedi 13 septembre 2008
Pout Pout Pout que désirez-vous?
Lors d'une soirée entre amis bien arrosée, sans aucune envie de faire de la bouffe, on a décidé de se commander du St-Hubert. Je ne commande ni ne mange habituellement de St-Hubert, je les trouve over-price et sous-généreux dans leur portion au goût tout également discutable. Le meilleur poulet en ville est de toute façon chez Poulet Dickson, et coûte 5, 25$.
On se commande donc 4 portions de poulet. 1h15 d'attente plus tard, le dit poulet arrive. Mais euh, seulement deux portions. Je sors mon ton le plus sec pour téléphoner au service à la clientèle, signaler l'erreur. À la centrale, on nous dit qu'on nous livrera de nouveau la commande en entier, de jeter la précédente, qui sera froide de toute façon au moment de livrer la suite. Wow facile, je vante même le service ultra-efficace de la dite compagnie!
5 minutes plus tard, dring dring, c'est le livreur qui nous téléphone. "Vous avez eu vos 4 poulets, je le sais, c'est moi qui les ai mis dans la boîte. Vous n'aurez rien d'autre!" Euh, pardon? La conversation s'envenime, les deux tiennent la ligne, un dit 4 poulets, l'autre dit non, seulement 2 poulets. Bref, le bordel pogne.
Nous retéléphonons donc à la centrale, pour nous plaindre de cette "altercation". On nous dit à nouveau qu'on nous renverra notre commande complète, et l'on s'excuse de la procédure du livreur.
Re-dring dring encore. La succursale cette fois. Ils ont reçu une plainte de la centrale contre le livreur. Pris de malaise, on se radouci, on ne veut tout de même pas qu'un pauvre employé au salaire minimum perde son travail. On soutien au minimum qu'on voudrait avoir l'exactitude de notre commande.
C'est ça qui est arrivé, on a eu l'exactitude de notre commande : un autre 50 minutes plus tard, 2 poulets seuls enveloppés dans l'alluminum ont fait leur entrée dans la maison. Tout seuls! On aurait été supposés se régaler de ça, avec les frites de l'heure et demie d'avant, la sauce froide, et les pains secs!
Je déteste St-Hubert, c'est pas mêlant. J'appelle au boycott!
vendredi 29 août 2008
Boston : Here I Come! (Again!)

Je me suis préparée toute la semaine à aller me faire niaiser chez Dicks last resort. À manger un "one foot hot-dog" du Fenway. À sortir au Bell in hand, faire un détour pour voir Stu. À explorer chez Victoria Secrets ou Abercrombie. À déjeuner au pain doré banane et rhum sur une terrasse de Back Bay. Bref, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. Ça va TELLEMENT faire du bien!!!!
mardi 26 août 2008
La reine Dagobert

À titre d'exemple, je me suis déjà rendue au travail avec deux souliers pas pareils. Mais absolument différents! Un était à talon, l'autre plateforme. Toutefois les deux étaient noirs à bouts carrés et ça me donnait approximativement la même hauteur de chaque côté. Bref, j'ai mis quelques heures à le contaster.
Ce matin, je m'habille rapido presto au sortir de la douche, comme toujours, parce que je suis (encore) en retard. Puis la course, le métro, une réunion de 3h, bref, j'ai pas le temps de rien voir. Pendant ma réunion, je trouve que mes pantalons sont pas confortables, mais je me dis que c'est surement parce que j'ai passé l'été en jupe et que je ne suis pas habituée d'être ainsi enfermée. Bref, passons.
Après la réunion, vite la course au ti-coin, mais... c'est quoi ce bordel?!
Je vous ferai pas une dissertation exacte de mes dessous, c'est sur, mais vous savez, en terme de sous-vêtements féminins, il y a différents modèles. Des fois, le gros bord est devant (string) et des fois, le gros bord est derrière (style grand-mère). Ben moi, j'avais le p'tit bord devant. Euh. Ça s'expliques tu sur un blogue ça? Enfin, c'est le mien, j'ai le droit de dire ce que je veux!
J'ai raconté la chose à une collègue, qui m'a chanté pour une partie de la journée "Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers". Je l'ai même encore dans la tête plusieurs heures plus tard!
À force de la chanter, je me suis demandée qui était Dagobert, et qu'est-ce qu'il avait fait de bon sinon un bar sur la Grande-Allée à Québec. Et par-dessus ça, avait-il réellement des liens avec St-Éloi, et était-il aussi gaucher que la chanson le dit?
Voici ce que j'ai trouvé:
Le roi Dagobert (vers 600–639) et saint Éloi (vers 588–660) sont deux personnages historiques ayant réellement existé. Les paroles de cette chanson dateraient de la Révolution française et étaient destinées, dit-on, à tourner la royauté en ridicule. La mélodie, elle, serait gauloise. Le poète Charles Péguy (+1914) a ajouté de nombreux couplets à cette chanson.
Dans la culture populaire française, Dagobert est surtout connu au travers de la chanson Bon Roi Dagobert. Selon la légende, Dagobert était tellement distrait qu'il avait l'habitude de mettre ses culottes (ses braies, pantalons) à l'envers. Myope, Dagobert avait l'habitude de se prendre les pieds dans les tapis et de chuter, sous les regards médusés des témoins. Bon vivant et populaire, il riait bien souvent de sa propre personne. Le respect dû au roi a fait passer sa légendaire distraction pour une simple légende.
Myope et tout aussi maladroite, appellez-moi désormais la Reine Dagobert!
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