Le camping, c'est aussi ça la vraie vie!

J'ai décidé de plagier. Oh quel terme pointu ces temps-ci donc j'expliquerai la suite immédiatement. Je vais utiliser le même sujet que mon illustre collègue et blogueur (allo Vecteur) : Le camping.

Moi qui viens d’une campagne profonde, je n’ai jamais été portée tant que ça sur le plein-air proprement dit. Mais je suis portée sur le bois (c’est mon p’tit côté Ovila Pronovost, sûrement).

Il y a de ça un peu plus d’une semaine, nous étions en Argentine mon amoureux et moi, et on s’est toute suite convaincus d’appeler le Parc de la Rivière Batiscan, pour être la fin de semaine même suivant notre retour à dormir à la belle étoile. Ok Ok, j’avoue, la réceptionniste s’est étouffée quand je lui ai dit que je réservais depuis l’Argentine, mais il faut ce qu’il faut, je voulais être certaine d’avoir une place!


5 raisons pour lesquelles le camping est super, selon Mylbou

Pour le sommeil
Ahhhhhhhhhhhh quelle sensation, se réveiller le matin quand le soleil commence à se pointer et que l’air ambiant est encore frais. Ça fait un effet que je ne saurais décrire sur mes poumons. Contrairement à la croyance populaire, on dort très bien en camping lorsque l’on est équipés pour : les matelas, les coupes-humidité, et la chaufferette en cas de nuits fraîches (ou en cas de nuits tout à fait correctes, mais durant lesquelles on dort plus ou moins bien habillés… hmm hmm)

Les bonnes bouffes
Moi et chéri, on aime bien manger (en me regardant personne ne saurait dire!). Or, l’idée du pic-nic en sandwichs pas de croûtes ne nous intéressait pas. On s’est alors vu offir en cadeau en superbe poêle au gaz propane avec un rond et une grille qui nous permet de se faire des petits festins… Des viandes grillés avec leurs accompagnements deviennent super simples à faire! On mange mieux qu’à la maison. Une petite bouteille de rouge et hop.

Le feu
J’adore les soirées au coin du feu. Et je juge qu’un feu de foyer n’est pas capable d’avoir les mêmes vertues. Il y a toujours un quelqu’un qui a la charge de maître du feu avec son tisonnier improvisé avec une branche de bois qui « entretient » la chose. Et puis , ça placote… mais il me semble que ce petit feu donne toujours lieu à des conversations « intelligentes », intimes, profondes… Ça créé une ambiance propice à la confidence, ça incite à l’écoute… Je ne sais comment mieux l’expliquer. Et puis on mange des guimauves chacun selon sa technique. Il y a ceux qui les font flamber, ceux qui les font griller par couches, ou les patients qui la mette si loin de la braise qu’il en faut de longues minutes à ramollir.

La nature
Je n’aime pas les « Campings-starring-des-hommes-dans-la-cinquantaine-arborrant-bédaine-de-femme-enceinte-de-7 mois-et-tenant-Labbatt 50-dans-un-réchaud-de-stiromousse ». De toute façon, ce type de camping, a part proposer des lignées de roulottes assorties de cabanons, n’ont rien d’une vraie immersion dans la nature. Mon coin favori, c’est vraiment ma Mauricie natale, que ce soit le Parc de la Rivière Bastican ou le Parc de la Mauricie. Nous allons plus régulièrement au premier. Sentiers pédestres dans les bois, chutes, ponts, terrains intimes et boisés, et surtout la rivière. J’adore ça, parce que c’est parsemé de grosses roches et de petites cascades, ce qui fait un genre de jaccuzi. Armé de l’argument suivant et d’un bon livre, c’est le pied!


La bière
Ah la sensation de plonger sa main dans la glacière « frette » pour en ressortir une bonne broue.



Je pars donc pour une super aventure dans quelques heures. Je témoignerai donc lundi à savoir si c’est encore aussi super que dans mes souvenirs.

Bon week-end!