Pout Pout Pout que désirez-vous?

Du poulet, peut-être!

Lors d'une soirée entre amis bien arrosée, sans aucune envie de faire de la bouffe, on a décidé de se commander du St-Hubert. Je ne commande ni ne mange habituellement de St-Hubert, je les trouve over-price et sous-généreux dans leur portion au goût tout également discutable. Le meilleur poulet en ville est de toute façon chez Poulet Dickson, et coûte 5, 25$.

On se commande donc 4 portions de poulet. 1h15 d'attente plus tard, le dit poulet arrive. Mais euh, seulement deux portions. Je sors mon ton le plus sec pour téléphoner au service à la clientèle, signaler l'erreur. À la centrale, on nous dit qu'on nous livrera de nouveau la commande en entier, de jeter la précédente, qui sera froide de toute façon au moment de livrer la suite. Wow facile, je vante même le service ultra-efficace de la dite compagnie!

5 minutes plus tard, dring dring, c'est le livreur qui nous téléphone. "Vous avez eu vos 4 poulets, je le sais, c'est moi qui les ai mis dans la boîte. Vous n'aurez rien d'autre!" Euh, pardon? La conversation s'envenime, les deux tiennent la ligne, un dit 4 poulets, l'autre dit non, seulement 2 poulets. Bref, le bordel pogne.

Nous retéléphonons donc à la centrale, pour nous plaindre de cette "altercation". On nous dit à nouveau qu'on nous renverra notre commande complète, et l'on s'excuse de la procédure du livreur.

Re-dring dring encore. La succursale cette fois. Ils ont reçu une plainte de la centrale contre le livreur. Pris de malaise, on se radouci, on ne veut tout de même pas qu'un pauvre employé au salaire minimum perde son travail. On soutien au minimum qu'on voudrait avoir l'exactitude de notre commande.

C'est ça qui est arrivé, on a eu l'exactitude de notre commande : un autre 50 minutes plus tard, 2 poulets seuls enveloppés dans l'alluminum ont fait leur entrée dans la maison. Tout seuls! On aurait été supposés se régaler de ça, avec les frites de l'heure et demie d'avant, la sauce froide, et les pains secs!

Je déteste St-Hubert, c'est pas mêlant. J'appelle au boycott!

Boston : Here I Come! (Again!)

Wouhou! Une autre longue fin de semaine à Boston! Cette fois-ci, je nicherai dans les collines de Beacon Hill (c'est bon pour les cuisses). Et vive Hotwire, j'ai eu la chambre 4* à 100$.

Je me suis préparée toute la semaine à aller me faire niaiser chez Dicks last resort. À manger un "one foot hot-dog" du Fenway. À sortir au Bell in hand, faire un détour pour voir Stu. À explorer chez Victoria Secrets ou Abercrombie. À déjeuner au pain doré banane et rhum sur une terrasse de Back Bay. Bref, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. Ça va TELLEMENT faire du bien!!!!

La reine Dagobert

Je suis distraite par moments, ce n'est pas pour rien que j'ai nommé ce blogue "les mylboulettes de ma vie". J'en fait, des idioties, particulièrement le matin.

À titre d'exemple, je me suis déjà rendue au travail avec deux souliers pas pareils. Mais absolument différents! Un était à talon, l'autre plateforme. Toutefois les deux étaient noirs à bouts carrés et ça me donnait approximativement la même hauteur de chaque côté. Bref, j'ai mis quelques heures à le contaster.

Ce matin, je m'habille rapido presto au sortir de la douche, comme toujours, parce que je suis (encore) en retard. Puis la course, le métro, une réunion de 3h, bref, j'ai pas le temps de rien voir. Pendant ma réunion, je trouve que mes pantalons sont pas confortables, mais je me dis que c'est surement parce que j'ai passé l'été en jupe et que je ne suis pas habituée d'être ainsi enfermée. Bref, passons.

Après la réunion, vite la course au ti-coin, mais... c'est quoi ce bordel?!

Je vous ferai pas une dissertation exacte de mes dessous, c'est sur, mais vous savez, en terme de sous-vêtements féminins, il y a différents modèles. Des fois, le gros bord est devant (string) et des fois, le gros bord est derrière (style grand-mère). Ben moi, j'avais le p'tit bord devant. Euh. Ça s'expliques tu sur un blogue ça? Enfin, c'est le mien, j'ai le droit de dire ce que je veux!

J'ai raconté la chose à une collègue, qui m'a chanté pour une partie de la journée "Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers". Je l'ai même encore dans la tête plusieurs heures plus tard!

À force de la chanter, je me suis demandée qui était Dagobert, et qu'est-ce qu'il avait fait de bon sinon un bar sur la Grande-Allée à Québec. Et par-dessus ça, avait-il réellement des liens avec St-Éloi, et était-il aussi gaucher que la chanson le dit?

Voici ce que j'ai trouvé:

Le roi Dagobert (vers 600–639) et saint Éloi (vers 588–660) sont deux personnages historiques ayant réellement existé. Les paroles de cette chanson dateraient de la Révolution française et étaient destinées, dit-on, à tourner la royauté en ridicule. La mélodie, elle, serait gauloise. Le poète Charles Péguy (+1914) a ajouté de nombreux couplets à cette chanson.

Dans la culture populaire française, Dagobert est surtout connu au travers de la chanson Bon Roi Dagobert. Selon la légende, Dagobert était tellement distrait qu'il avait l'habitude de mettre ses culottes (ses braies, pantalons) à l'envers. Myope, Dagobert avait l'habitude de se prendre les pieds dans les tapis et de chuter, sous les regards médusés des témoins. Bon vivant et populaire, il riait bien souvent de sa propre personne. Le respect dû au roi a fait passer sa légendaire distraction pour une simple légende.

Myope et tout aussi maladroite, appellez-moi désormais la Reine Dagobert!

Touchez pas à ma craque!

Chaque matin, de chaque semaine, de chaque mois et de chaque année depuis 6 ans, je me dirige vers le métro, à "une toune de distance de chez-nous" (disons qu'une durée de chanson moyenne est de 4 minutes). Sur ma rue, je vois le même monde :

Le monsieur retraité qui lave sa mini-van Mazda 1988 TOUS les jours, pluie / pas pluie

L'homme aux chiens, approx 80 ans, probablement un ex-détenu converti, tatoué des doigts jusqu'aux épaules

La crazy médame, qui ballade en laisse son chat et son chien vêtue d'un "baby-doll"

Le fan du Canadien, monsieur chaise roulante électrique, qui fait sa run matinale avec son drapeau du CH, son T-shirt du CH et sa casquette du CH.

Bon, quoiqu'on en dise, c'est un quartier à peu près équilibré.

Puis au Métro, à 8h11 tapantes, toujours les mêmes faces : le latino avec les bottes de cowboy, la madame qui porte ses verres fumés à l'intérieur été / hiver, la madame qui a le même linge 5 jours semaine, et j'en passe.

On entend le métro à l'horizon, et chacun est à son poste de commandement, devant sa "ligne imaginaire" qui le mènera au salut, c'est à dire, une place de choix assise!

Ma "craque" à moi se situe au niveau de l'avant-dernier métro, 2e porte. Ma "craque" je la connais par coeur! C'est MA CRAQUE. Il y a un tout petit peu de peinture rouge à gauche. Subtil, mais moi je le vois. Et surtout, il ne faut pas que je m'enligne bien comme il faut vis-à-vis la craque, il faut que je tende un peu à gauche sinon je ne serai pas parfaitement "fit" avec l'ouverture de la porte.

Bref, ça fait 6 ans que je "côtoie" sans vraiment le faire, les amis de 8h11. On ne se connaît pas du tout, mais on se reconnaît. On se respecte aussi, je devrais dire. Je ne prendrais pas la craque de quelqu'un d'autre, et quelqu'un d'autre ne prendrait pas ma craque.

Toujours est-il que depuis quelques matins, avec la recrudescence de traffic de la rentrée, y'a une "nouvelle" dans notre clan. Vous devez connaître le style : fin quarantaine, arrogante, qui se rapproche de plus en plus de vous au fur et à mesure que le métro approche, puis elle avance, avance, pour être sûre de vous bloquer le chemin quand la porte ouvrira.

Hé bien, j'vous dit, ça faisait une couple de matins qu'elle spottait ma craque, et ce matin elle a réussis à me shifter.

J'le prend juste pas! :) Attendez de voir ça demain matin, pas question de céder ma craque! La guerre est ouverte!

La reine de la crosse a encore frappé!

Comme pour prouver que je mérite encore mon titre, voici une nouvelle astuce économique, cette fois-ci, à l’épicerie.

Vous aimez la Guiness ou autre type de bières vendues en grosses cannettes en paquet de 4? Voici le truc : faites pivoter les 4 canettes de façon à ce que le code barre ne soit pas vers l’intérieur mais bien vers l’extérieur du carton. Lorsque la caissière soulèvera l’emballage, c’est le code d’une seule cannette qui passera. Et cela vous coûtera 2,49$ pour 4 Guiness! Pas cher, hein?

Attention, vous pouvez étirer la chose vers d’autres produits, comme les paquets de Red Bull, Rock Star, et autre boissons énergisantes.

Bien sûr, achetées seules, la caissière percevra son erreur. Par contre, dans une grosse épicerie, on y verra que du feu!

Mylbou is still alive!

 1-2-1-2, me recevez-vous?

J'avoue, ça fait plus de trois mois que je n'ai rien écrit. Il a des bouts comme ça, rien ne vient, quoique je vous concède que mon blog n'a rien de trop songé... On pourrait dire que je donne dans la légèreté avec mes posts un peu bidons... Mais non, ça sert pareil, les inutilités. À preuve, plusieurs personnes de mon entourage ont pu, depuis l'année (plus ou moins assidue) qui vient de passer :

a) connaître le fameux site de Hotwire avant tout le monde (ben oui, maintenant que toute la populasse s'est approprié la patente, ça va faire monter les prix en flèche!)

b) utiliser quelques-uns de mes trucs d'économie ($) en voyage qui m'ont valut le titre de "reine de la crosse" - mais avouns, on me rappelle pour en avoir d'autre! :)

c) apprécier le Chunky Monkey

d) devenir complètement paralysé du poignet suite à un abus de "Jeu de boules" (ça fait un drôle de jeu de mots, je sais)

Bon alors, je continues.

J'ai fait une découverte pas plus tard qu'hier. Un québecois, du nom de Jon Lajoie. J'ai attrapé le personnage en zappant. C'est, paraît-il, un comédien de l'Auberge du chien noir. Un genre de phénomène en soi. Il donne également dans les chansons humoristiques - en anglais. Il passe du Hip-hop (100 000 fois mother-fucka) à la ballade (j'aurais pu croire à James blunt). Comme ce n'est de toute évidence pas facile pour moi de vous le décrire, des images valent mille mots.

http://fr.youtube.com/watch?v=5PsnxDQvQpw

http://fr.youtube.com/watch?v=GmG4X9PGOXs&feature=user

http://www.youtube.com/watch?v=40BGjcmf2lc

Au final, je ne suis pas sure que j'ai bien fait de vous faire part de cette découverte. Il est peut-être trop tard... semblerait que tout le monde entier connaît le type, ses vidéos ayant été consultés plus de 3 millions de fois sur YouTube. J'étais peut-être pas juste absente de ce blog... Peut-être étais-je absente tout court!

Minous cherchent famille!

Montréal est tout Canadiens (CH) ! Go habs go!

En ce matin grizou, je me rend compte en jettant un oeil à l'extérieur que ce n'est pas la folie du printemps qui trouble les montréalais, ces temps-ci. C'est la folie des Canadiens. Sur une distance d'environ 300m, 4 voitures ont installé leurs drapeaux, et une parmis elles en a exctement 4! Au lieu de voir que la neige a quaisiment disparu, que les bourgeons sont en éclosion, on voit ces petits machins flotter sur une grande masse de véhicules.

Et attention, si vous vous dirigez vers un magasin sportif pour essayer de trouver le nouvel article à la mode, niet, il n'y en a plus nulle part! Avec Vecteur, cette semaine, nous avons fait les boutiques du centre-ville parce qu'il voulait en offrir un à Humeurs. Et bien on s'en est sauvé in-extremis, trouvant le précieux article à la dernière minute. Et alors que les boutiques précédentes nous avouaient ne plus en avoir, le dernier qu'on a visité venait d'avoir une cargaison. Qu'il vendait 20$ plutôt que 10$. On pouvait entendre les exclamations à la porte de la boutique : " Eille eux-z'autres y'en ont! ". Et tous et chacun était prêt à payer le double du prix pour le nouveau fanion-mode!

Bon certes, le CH en séries est une folie rassembleuse. Un peu partout, les groupes se forment pour des "Soirées du Hockey". Même les filles sont plus "au hockey" que jamais. J'ai quand-même prévu le coup, j'ai maintenant RDS sur Illico. Je ne l'avais pas pris sur la liste de mes chaînes, moi et chéri n'étant pas très sportifs de salon. Mais bon, soyons prêts à toute éventualité de folie rassembleuse dans notre salon!

Je me contente de parler du salon, parce que malgré ma proximité physique avec le centre Bell, je n'ai pas la proximité économique qu'il faut pour assister aux matchs. J'avais réussis, à la mise en vente des billets de séries, à mettre la main sur deux billets section VIP Desjardins à 214$ l'unité. Je me suis dégonflée en me disant que je n'aurais peut-être pas le prix qu'ils valaient en les revendant. ERREUR. Ces mêmes billets se vendent autour de 800$. Scan rapide sur ebay, il y a des ventes autour de 1000$ pour deux billets section 300. C'est de la pure folie. Ces montants me stimulent plus pour une semaine dans le sud que pour 3 x 20 minutes dans un aréna!

Go Go Go!

Dans ma lancée d'écoute de téléséries en raffale, me voilà rendue sur Lance et compte. 1986, date de diffusion de la première saison, j'avais neuf ans, et les yeux un peu trop jeunes pour voir du Réjean Tremblay. Quand j'étais au lit, mes frères et mes parents, eux, avaient tout le loisir d'écouter la série.

J'avais quand-même élaboré ma stratégie pour en voir des bouts : je laissais ma porte de chambre entrebaillée, et sur la pointe des pieds, je me relevais pour aller m'assoir au coin de la porte pour "z'yeuter" ça sans me faire pogner. J'avais une ouverture de 2 pouces pour voir à distance le BEAU Pierre Lambert. Si, aux pauses commerciales, quelqu'un se levait, je courrais à mon lit. Quand tout le monde était bien assis et que le danger était écarté, je revenais m'assoir au coin de la porte.

Quand j'ai vu aparaître les séries sur Illico, je me suis donné la permission de revoir ces épisodes en toute légalité. Ça n'a peut-être pas super bien vieilli, mais ça m'a ramené dans mes vieux souvenirs : Pierre Lambert a décidément été le premier amour de ma vie.

Complètement Toqué!

Vendredi soir dernier, nous avons fait l'expérience des expériences dans le domaine culinaire : nous sommes allés souper chez Toqué. Tout juste après un commentaire sympatique du type "t'as les moyens de te payer ça, TOÉ?"! :) Oui pourquoi pas! Faut ben se gâter des fois dans la vie. Même s'il était préférable qu'ils suggèrent à leur client des modes de financement AccordD sur 36 mois sans intérêt, ça valait tellllllllllllllllllllllllement le coût... Et ça valait diablement le goût!!! Le goût des aliments, le souci du détail, les nano-assiettes qui provoquent un feu d'artifice en bouche, la communion parfaite du mélange des saveurs, bref, la perfection culinaire.

Voici ce que nous avons mangé :

Couteaux de mer façon ceviche, noix de pin et daikon, mousse de wasabi

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Maquereau espagnol, salade de fenouil et de radis, pain croustillant cuit à l'huile d'olive et mayonnaise

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Foie gras de canard poêlé, daikon braisé, cerise de terre, gelée de miel épicé et noisettes, eau de pêche

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Ravioli de porcelet braisé, purée de chou-fleur et poivron croustillant

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Suprème de pigeon et gnocchi, purée d'églantier, cerfeuil tubéreux, laitue de riz, ail confit et trompettes de la mort

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Fromage Allégretto, mousse de pomme, petits croutons, olives noires séchées et noix concassées, sirop d'amélanchier

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Ganache de chocolat Ivoire et noix de coco, croquant de blanc d'oeuf, sorbet à l'ananas et tire éponge à l'eau d'érable

Ajoutons à ça deux bonnes bouteilles de vin, une extasiante bouteille de porto, de la compagnie plus qu'agréable et ça se rapproche de ma vision du paradis, s'il existe.

Les Canadien$ de Montréal

Cette semaine, pour la première fois depuis 12 ans, j'ai visité la mecque des amateurs de hockey de Montréal. Mon dernier match du CH datait du match d'ouverture du Centre Molson, en mars 1996 si ma mémoire est bonne.

J'avais gagné, avec une station de radio de mon Trois-Rivières natal, un voyage qui avait pour thème "Molson Export, ca déménage". Concept : bière à volonté dans l'autobus, bière à volonté pour une visite au défunt Forum de Montréal, et bière à volonté pour la première partie au Centre Molson. J'ai alors un souvenir plutôt brumeux de cette dernière expérience.

Cette semaine, j'avais 12 ans bien sonné de plus et je n'avais pas gagné les dits billets, je les avais payés. Et comme je payais la bière aussi, je me suis contenter d'en siroter 2.

C'était bien. Le CH était en feu, un beau gain de 4 à 0. Dominants sur toute la ligne contre la menace, les Devils du New Jersey. Pas pire.

Nos sièges étaient moyens, vraiment loin de l'action. Mais contre toute attente, je voyais quand-même le puck.

Comme nous sommes réellement novices en matière de Hockey, nous avions trainé le petit radio afin d'écouter l'analyse du match. Pedneault disait toujours "passe à la pointe", "renvoie à la pointe", "tir à la pointe"... Assez que je me suis mis à me demander quel pas original commentait ce match avec toujours la même expression.

Lors d'une pause, je demande à mon doux qu'est-ce que cette expression trop utilisée là de "pointe". Il me répond "Mais non c'est Lapointe, c'est un joueur".

Tout ca pour finir par comprendre que "la pointe" c'est le joueur qui reste derrière lors d'un avantage numérique. C'est sa position en tant que défenseur.

Bon. Vous parlez d'un 200 quelques dollars ben investis... pour apprendre ca.

Je suis tombée dedans...

Ah. La belle vie de farniente d'un week-end de neige.

J'ai pas grand chose à dire sinon que je me suis laissée convaincre par Vecteur que je me devais d'écouter Sex and the city.

30 épisodes plus tard, je dois l'admettre, je suis vraiment trop dedans, à un cheveu près de la dysfonction!

Misère!

Prendre ou ne pas prendre de vacances cet été? Là est la question!

Février, généralement, est le mois tout indiqué pour planifier les vacances d'été, question de se sauver de la déprime hivernale. Cette année, nous sommes embêtés quant au choix de notre destination.

Le critère numéro 1 : visiter quelque chose jamais exploré à ce jour. Le numéro 2 : un pays qui parle l'espagnol (pour rentabiliser nos cours).

Nous avons eu des conversations sur l'Espagne (bien que nous y soyons déjà allés, on farfouillerais à travers les coins non-visités), ou sur le Costa Rica (mais je me questionne sur mon côté Jungle et bibittes).

Qu'est-ce qui revient alors dans le tableau? L'Argentine, bien sûr.

À notre premier voyage, nous nous étions concentrés sur le centre (l'axe Buenos Aires-Mendoza). La seconde fois, plus au nord avec les visites de Iguazu, Cordoba et Salta. Mais l'extrême sud? Jamais vu!

Le plan serait alors de louer une voiture et de descendre toute la route 40. La route 40 est à l'Argentine ce que la 66 est aux États-Unis. Elle longe les Andes du nord au sud, d'un paysage époustouflant à l'autre. Pour se sauver des points rencontrés l'an passé, nous partirions de Bariloche pour descendre jusqu'à Ushuaia, à l'extrême sud. De ce point, nous remonterions la côte est, jusqu'à Buenos Aires. On ferait un genre de triangle du sud.

Mais voilà le problème. L'ordre des saisons étant inversé en amérique du sud, il nous faut faire ce voyage au cours de notre hiver. Le mieux serait décembre ou janvier. Point positif, si j'attends jusque là pour prendre des vacances, j'aurai facilement cumulé 5 ou 6 semaines, alors on aurait plus de temps là-bas. Cependant, si je fais ainsi, je peux dire que je serai encore 10 mois non-stop au travail sans vacances.

Je sais que ce serait un trip innoubliable, mais ais-je cette patience? Là est la question!

Réorganisation!

Garder, jetter, récupérer, donner. Voici les quatres grands thèmes de ma journée, tel que suggérés par la madame de l'émission "Le grand ménage" à Canal vie. Hé oui, emcombrement de pièces, foutoir dans les rangements, c'est la galère ici. J'ai donc décidé de remettre un peu d'ordre dans tout ça, avec chéri.

Vient qu'on ne s'y retrouve plus, parce qu'il y en a trop. Il faut dire que dans mon couple, on est des "gardeux". Des boîtes complètes de CD qu'on écoute jamais, des boîtes de revues gardées pour faire la collection, mes livres d'écoles (la collection 4 volumes de maths 436, entre autre, mais je dois aussi mentionner que j'ai tous mes cahiers d'exercices du primaire, la plupart des volumes du secondaire, TOUS mes livres de collégial et d'université, de même que mes notes de cours de ces deux derniers niveau!)...

J'ai aussi conservé des énormes sacs de tous mes voyages : dépliants sur des visites qu'on a faites, cartes des villes, billets de métro, factures... dans ma tête de gardeuse, ça ne se jettait pas et j'allais surement relire tout ça un jour... pff exit!

Du côté des vêtement, je collectionne les bas troués. S'il s'avère un matin que je "pige" une paire à trous, je la remets dans le tiroir "au cas ou". Même chose avec les sous-vêtements, je ne me rends jamais au fond des piles, parce que c'est clair que ce n'est plus mettable. Un soutien-gorge à un cerceau, j'vois pas quand ça va me dépanner puisque j'ai deux boules.

Il faudrait presque que je vous parle du rayon des chaussures. Je dis encore et toujours que j'ai 80 paires de souliers, mais ce, depuis des années. J'ai tendance à penser que j'en ai plus achetés que donnés, alors on parle d'un couloir de 20 pieds rempli sur deux étages, plus un garde-robe bien rempli de bottes, sandales, souliers de sports (moi qui en fait tellement)... Je vais épurer un peu, en me consolant que ce fera de l'espace pour en racheter si un solde extraordinaire se présente ;)

Dans les vêtements, je vais me concentrer sur 2 commodes, un garde-robe double et un garde-robe simple qui sont remplis. J'ai déjà fait un ménage partiel, mais c'est difficile de se débarasser de trucs qu'on affectionne dans sa garde-robe. J'ai pu compter que j'avais 9 jupes de jeans. Mais c'est simple à expliquer... Elles n'ont pas toutes la même longueur, couleur, style... Elles ont toutes leur raison d'être au fond!! Je pense que c'est encore pire du côté jeans-pantalon. Enfin, je vais faire quelques essayages, mais je crois que la majorité des vêtements passera le test.

À la cuisine, pouvez-vous croire qu'à deux personnes, nous avons 4 kits de sushis? Nous avons aussi 3 sets de chaudrons. Nous avons 5 sets de vaiselle (le sien, le mien reçu en cadeau, le set "de visite", le set de cocktail avec des assiettes carrées blanches, et le set donné par mon oncle quand il est déménagé). Les coupes! ça je devais bien en avoir une trentaine, mais bad luck, j'ai reçu trois sets de coupes de trois personnes différentes à Noël, qui pour l'instant sont stockées dans l'entrepôt (ma deuxième chambre au fond de l'appartement).

Je suis aussi ga-ga des produits de bain et beauté, même que je pense que je souffre d'une petite insécurité au niveau du déo. À chaque fois que je vais à la pharmacie, j'en rachète un "pour plus tard". J'ai donc au moins 10 déos d'avance! J'aime aussi varier : j'ai donc à peu près l'équivalent de savon différents "pour faire changement".

Vous comprenez mainteant, pourquoi je sens un genre de besoin de me réorganiser? Sauf que dans notre cas, il n'aura pas de madame de Canal Vie pour nous dire que nous avons pas assez épuré!

Miscellaneous...

Je me sens comme une épave. Une vieille épave! La soirée d'hier a été difficile... Je me demande ce qui est responsable de mon état. L'alcool ? Surement. Mais j'ai probablement bu un quart d'une fraction de ce que j'étais capable d'enligner avant... La fatigue? Nah. J'ai fait une nuit de presque 12h la veille, et je me suis couchée à heure très raisonnable hier. Alors là, je cherche, et je me rends à l'évidence : ça doit être l'âge!

Bonne nouvelle! J'ai réussis à mettre la main sur des billets Red Sox vs Yankees au Fenway Park. Comme la rivalité de ces équipes équivaut à celle Canadiens / Nordiques de l'époque exposant 1 milliard, ces billets ont une valeur de revente épouvantable. Pour avoir le "privilège" d'acheter les dits billets, il faut passer à travers un processus de tirage au hasard, et comme la demande est immense, les chances d'être tiré sont quaisi-nulles. Je n'avais jamais été tirée en 5 ans d'essais. Hier, j'ai gagné à loto-billets! J'ai été sélectionnée et j'ai 4 billets consécutifs. Je me précipite donc sur ebay pour voir les valeurs approximatives de revente. Dans ma section : 275$ LE BILLET. Et on s'entendra que c'est pas de bons billets. Les meilleurs billets tournent autour de 1000$. Profit = environ 1700%.

J'ai appris samedi dernier que j'étais "La reine de la crosse". La précieuse nomination me vient directement de mon ami Vecteur.

Avec ce titre flatteur, je me permets de partager avec vous un autre astuce de voyage, trouvé par "la reine" en personne : le site http://www.hotwire.com/. Après avoir entré la destination et les dates du séjour, le système propose des hotels, sans les nommer, par quartier et par nombre d'étoiles. Donc si tu demandes pour Boston, le truc va te proposer disons un 4*, dans le quartier du Quincy market, pour tel prix. Si le prix/localisation t'intéresse, tu réserves à l'aveugle, et ce n'est que quelques jours avant la date du départ que tu seras prévenu de l'endroit exact. Ça vient avec une garantie que c'est un hotel 100% trustable, d'une chaîne reconnue. Amusant et économie garantie!

***

Bon week-end! :)

L'art du voyage ou comment ne pas se faire avoir$

Ce matin, je profite de mon pyjama de flanalette, de ma tasse de café version week-end (une tasse géante, parce que la semaine c'est seulement une tasse miniature que j'ai le temps d'avaler parce que je suis toujours en retard pour aller travailler), et, bien sûr, de mon ordinateur. C'est un trio complètement zen, la meilleure façon de passer un super matin de fin de semaine.

Alors je me suis lancée dans la recherche d'hôtels, pour notre séjour à Ottawa du week-end prochain et celui du mois de mai à Boston. C'est un marché compliqué l'hotellerie. Longtemps à l'avance, les prix sont moyens, et plus la date approche, plus ça monte. Et paf, 3-4 jours avant la date, on a des deals à 50% du prix régulier.

Exemple : Hilton Boston pour Mai : 479$. Hilton Boston en dernière minute : 169$.

Le problème, c'est "est-ce qu'il y aura vraiment une chambre pas chère/bien située/pas une dompe, 3-4 jours avant"? Reste un petit stress qu'on se retrouve totalement les fesses à l'eau.

Ce matin, au coeur de mon week-end zen, j'ai eu une illumination.

1- Réserver dès maintenant une chambre à prix moyen, longtemps d'avance, en s'assurant qu'elle soit remboursable à 100%.

2- 3-4 jours avant, voir ce qu'il y a de disponible à prix réduit.

3- Anuller la chambre d'hôtel à prix élevé.

4- Profiter du rabais dernière minute sans avoir eu le moindre stress de manquer son coup.

Faut dire que je commence à être la "Reine de la crosse" en matière d'hôtel. Comme nous allons fréquemment à Boston ou New York pour un week-end entre amis, j'ai quelques tours dans mon sac. Parlons de la crosse du 4 pour 2.

Exemple : Hotel du MIT à Cambridge. Chambre 2 lits queen pour 2 adultes : 239$. Chambre 2 lits queen pour 4 adultes : 299$. On s'entend que c'est la même chambre!

C'est tellement simple : au Check-in, 2 personnes se présentent au front desk avec les bagages des 4. Les deux autres attendent dehors. On nous remet alors les deux cartes magnétiques de la chambre, et pour la fin de semaine, on entre et sort de la chambre en paire, et on y verra que du feu! J'essaierai peut-être pas ça dans des hôtels de 20 chambres, mais pour des hôtels de 300 chambres, avec la rotation de personnel, impossible de nous repérer ;)

C'est pas 100% honnête, mais je me doute bien qu'ils sont capables faire leur cash!

Mais pas avec moi gnia gnia gnia! :oP

Messmer : peut-on y croire vraiment?

Je suis encore sceptique de ma soirée d'hier. Moi et chummy, nous sommes allés voir l'hypnotiseur Messmer au Théâtre St-Denis.

C'est tellement fort que c'est extrêmement dur à croire. Pourtant, à la première partie, quand il a invité des gens à monter sur scène, ce semblait être monsieur et madame tout le monde qui y allait. Même des voisins de rangée se sont prêté à l'exercice, et s'ils étaient comédiens, ils l'avaient bien en mautadit. Il leur a fait faire des tas de niaiseries, imiter Elvis, chasser une mouche dans leur sommeil, bref c'était tordant et presque crédible.

Ça s'est gâché à la deuxième partie. Il nous a fait faire un exercice et invitait les gens de la salle avec qui cela fonctionnait à se lever et il venait les sélectionner. Moi, ça a pas marché pantoute, mais pour essayer d'être choisie, j'ai sorti mes meilleurs talents d'actrice. Enfin, ils ne doivent pas être excellents car il ne m'a pas prise! Il a donc choisi lui-même et fait monter 10 personnes sur scène pour la finale. Un genre de pièce de théâtre puisqu'il suggérait les répliques et les agissements des volontaires. C'était vraiment incroyable - au sens propre - impossible à croire. Alors qu'un des personnages venait de se faire tuer par un autre, il s'est effondré par terre et, out of nowhere, un autre "acteur" a crié : 'ha ha, Familiprix!'. Voyons donc. Ça sent la troupe de théâtre amateur à plein nez. Si c'eut été des volontaires, j'y aurait crû, mais la pré-sélection avait qqchose de louche. Et j'ai croisé ses yeux quand il est passé à mon siège, il y a avait vraiment un point d'interrogation genre "ah non toi je ne te connais pas". Pfff. Pas sûre, pas sûre!

Je crois par contre à son talent d'hypnotiseur du début. C'était plausible. Et en voyant les shows télés qu'il a fait sur Youtube, je crois à son "talent".

Voyez cet extrait avec Michel Barrette. Tordant!

Take me out to the ball game!

HOURRA! :)

Après 24h de durs labeurs, nous sommes enfins propriétaires de précieux billets pour aller voir les Red Sox cette année encore. Je comprends maintenant pourquoi il y a un traffic aussi important autour de ces mythiques billets : il faut tellement travailler fort pour les avoirs, qu'il faut presque rentabiliser son temps en les revendant!

Les gestionnaires des Red sox ont fait ça compliqué cette année. Tout d'abord, on entre sur le site, qui miraculeusement est hyper-rapide. C'est là que j'ai crié Euréka, mais j'aurais du fermer ma grande gueule. Va sur le petit calendrier, clique sur la game désirée, et c'est LÀ que ça te pète dans la face :

Welcome to the Boston Red Sox Virtual Waiting Room!
PLEASE BE ADVISED THAT PATRONS ARE SELECTED FROM THIS VIRTUAL WAITING ROOM ON A RANDOM BASIS FOR THE OPPORTUNITY TO PURCHASE TICKETS.

Le Random basis, pour moi, a été de 24h. J'ai été en attente pendant 24h! Et c'est pas faute d'avoir essayer de bypasser le système! On roulait à 2 ordis, à 4 navigateurs, tout ça accompagné de frénétiques "refresh" aux dix secondes. J'ai même mis mon cadran à 4h du matin pour venir jetter un oeil à la situation.

C'est finalement ce matin qu'on a touché au but : des fabuleux billets 'grandstand' pour les week-ends de la Fête des Patriotes, de la St-Jean, et de la Fête du travail. Pour ceux qui ne s'y connaissent pas, c'est les avants-derniers billets les plus poches, juste avant les Bleachers. Qu'à cela ne tienne, c'est de toute façon les seules sections que j'ai connues lors de mes passages précédents et en plus, c'est économique à 30$ le billet. J'aime tellement mieux payer moins cher et me permettre de faire pleins de trips à Boston :)

Pourquoi tout ça? Parce que j'aime Boston d'un amour démesuré. Je ne compte plus les fois ou j'y suis allée jusqu'à maintenant, et j'ai tellement hâte à la prochaine fois! Et les Red Sox suffisent à convaincre chéri de m'y accompagner fois après fois ;)

Rendons grâce....au lit!

Ce n'est pas un secret, depuis ma tournée des Fêtes épuisante, je rêvais de mon lit. Je pourrais quantifier, en moyenne, mon sommeil des vacances à un maximum de 5 heures par nuit. J'avais donc très hâte de domir cette fin de semaine...

Si dormir a été bénéfique cette nuit, ça m'a également permis de me rendre compte à quel point mon lit est extraordinaire. En visite, chez des parents, amis ou à l'hôtel, on ne dort jamais comme chez soi, c'est certain, mais il manque toujours notre élément essentiel, à moi et chummy : la pesanteur des couvertures.

Sans exagérer, je pense bien que nous avons un 10 livres de couvertures par-dessus nous. Il y a les draps, en polar, puis 2 catalognes tissées main par la grand-mère de ABF (a elles seules, un 5 livres), ensuite une couverture Velux, puis, l'ancien couvre-lit, puis la couette en plumes d'oie, et finalement le nouveau couvre-lit et sa jetée décorative. Ça, c'est le bonheur absolu, sinon, quand vient le temps de faire le lit... C'est pour ça qu'on ne le fait jamais le matin, c'est un peu long....

Pour ABF, ça s'arrête la, avec un oreiller en duvet d'oie pas trop épais. Moi, j'ai besoin de mes trois oreillers, dans l'ordre : une oreiller mousse "cheap" pour le fond auquel je juxtapose mon oreiller en duvet d'oie sur le dessus. Ensuite, mon autre oreiller en plumes pour serrer contre moi toute la nuit. Et attention, quand chummy prend le guess de se lever, il se pourrait que je lui subtilise son oreiller!

Dans ces conditions optimales, je viens donc de me taper un 12h de paradis nocturne... Et juste de me relire je souris à l'idée d'aller me recoucher!